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Titre : Le Christ Type de document : texte imprimé Auteurs : Adolphe Gesché (1928-2003) Editeur : Les Éditions du Cerf Année de publication : 2006 Collection : Dieu pour penser num. 06 Importance : 257 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-06579-5 Langues : Français (fre) Catégories : [Descripteurs] Jésus-Christ -- Personne et fonctions Index. décimale : 232 Jésus-Christ, Christologie
(QL)Note de contenu : La figure du Christ, existence humaine et présence divine, nous interroge toujours, car elle ne se réduit pas au Jésus de l'histoire des historiens. Pourtant, le Christ imaginé par la foi, ce Jésus « en excès », appartient lui aussi à l'histoire et continue de donner à penser. Comment, alors, rendre lisible et intelligible cette figure théologique de Jésus ? Car, incontestablement, cette lecture-là est aujourd'hui brouillée par des habitudes et des répétitions, par des concepts dont la pertinence est usée. Or il se pourrait bien que la christologie puisse subitement retrouver mot à dire. Pour dire un Dieu croyable, qui ne soit pas une divinité mais un Dieu, et cela parce qu'il est un Dieu en qui nous entendons notre propre rumeur. C'est peut-être là tout le sens, l'apport et l'enjeu de la christologie. Aussi bien, un nouveau regard sur l'identité de Jésus, que nous appelons ici son « identité narrative », destiné à surmonter le lancinant dilemme entre le Jésus de l'histoire (identité historique) et le Christ de la foi (identité dogmatique) ; une lecture revisitée des récits de résurrection et des titres donnés à Jésus ; le déplacement d'une christologie trop centrée sur elle même vers une christologie comme discours ouvert sur Dieu et sur l'homme – tout cela voudrait restituer le visage théologique du Christ dans la pertinence d'aujourd'hui Le Christ [texte imprimé] / Adolphe Gesché (1928-2003) . - Les Éditions du Cerf, 2006 . - 257 p. ; 22 cm. - (Dieu pour penser; 06) .
ISBN : 978-2-204-06579-5
Langues : Français (fre)
Catégories : [Descripteurs] Jésus-Christ -- Personne et fonctions Index. décimale : 232 Jésus-Christ, Christologie
(QL)Note de contenu : La figure du Christ, existence humaine et présence divine, nous interroge toujours, car elle ne se réduit pas au Jésus de l'histoire des historiens. Pourtant, le Christ imaginé par la foi, ce Jésus « en excès », appartient lui aussi à l'histoire et continue de donner à penser. Comment, alors, rendre lisible et intelligible cette figure théologique de Jésus ? Car, incontestablement, cette lecture-là est aujourd'hui brouillée par des habitudes et des répétitions, par des concepts dont la pertinence est usée. Or il se pourrait bien que la christologie puisse subitement retrouver mot à dire. Pour dire un Dieu croyable, qui ne soit pas une divinité mais un Dieu, et cela parce qu'il est un Dieu en qui nous entendons notre propre rumeur. C'est peut-être là tout le sens, l'apport et l'enjeu de la christologie. Aussi bien, un nouveau regard sur l'identité de Jésus, que nous appelons ici son « identité narrative », destiné à surmonter le lancinant dilemme entre le Jésus de l'histoire (identité historique) et le Christ de la foi (identité dogmatique) ; une lecture revisitée des récits de résurrection et des titres donnés à Jésus ; le déplacement d'une christologie trop centrée sur elle même vers une christologie comme discours ouvert sur Dieu et sur l'homme – tout cela voudrait restituer le visage théologique du Christ dans la pertinence d'aujourd'hui Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 74142 232 GES Livre Biblio diocésaine G. Bardy Libre accès Disponible
Titre : Le cosmos Type de document : texte imprimé Auteurs : Adolphe Gesché (1928-2003) Editeur : Les Éditions du Cerf Année de publication : 1994 Collection : Dieu pour penser num. 04 Importance : 206 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-05041-8 Langues : Français (fre) Catégories : [Descripteurs] Création -- Enseignement biblique
[Descripteurs] Nature -- Aspect religieux -- Christianisme
[Descripteurs] Philosophie de la natureIndex. décimale : 213 Création et cosmologie Note de contenu : Nous aspirons à un nouveau rapport avec la nature. Qui ne serait plus celui de la seule maîtrise, inaugurée par les temps modernes, où l'homme se croyait tous les droits, «maître et possesseur du monde» (Descartes). On parle de « nouveau contrat» (Michel Serres), de «nouvelle alliance» (Prigogine). Bien des scientifiques et des philosophes commencent donc de s'y employer. La théologie, dans la présente série «Dieu pour penser», aurait-elle sa place en cette recherche commune : « Dieu pour penser le cosmos » ? L'hypothèse est que, à condition d'être entièrement revisité, le vieux mot de « création » peut réserver à quiconque d'étonnantes surprises. L'idée de Dieu, mais pourvu que son sort ne soit plus lié aux concepts de causalité et d'explication, voudrait suggérer ici qu'une transcendance (quelle qu'elle soit) peut paradoxalement aider à sauver et à respecter l'immanence. Et une immanence heureuse. L'homme est un être qui a éminemment besoin d'un lieu et d'un espace où il trouve connivence. Or la science d'aujourd'hui est en train de redécouvrir la nature, comme une nature inventive et créatrice. Disparaît le thème du désenchantement du monde.
On propose ici une théologie réconciliée avec le cosmos et y voyant même un lieu de salut ; qui ne soit pas en retard avec ce rendez-vous où, avec le sort de la planète, se décide peut-être le nôtre ; et qui, nulle suggestion n'étant jamais de trop pour penser, apporte sa part, une part peu entendue, encore que perçue dès les confins par le vieil Héraclite, du patrimoine de son intelligibilité : la création comme «jeu et risque de Dieu».Le cosmos [texte imprimé] / Adolphe Gesché (1928-2003) . - Les Éditions du Cerf, 1994 . - 206 p. ; 22 cm. - (Dieu pour penser; 04) .
ISBN : 978-2-204-05041-8
Langues : Français (fre)
Catégories : [Descripteurs] Création -- Enseignement biblique
[Descripteurs] Nature -- Aspect religieux -- Christianisme
[Descripteurs] Philosophie de la natureIndex. décimale : 213 Création et cosmologie Note de contenu : Nous aspirons à un nouveau rapport avec la nature. Qui ne serait plus celui de la seule maîtrise, inaugurée par les temps modernes, où l'homme se croyait tous les droits, «maître et possesseur du monde» (Descartes). On parle de « nouveau contrat» (Michel Serres), de «nouvelle alliance» (Prigogine). Bien des scientifiques et des philosophes commencent donc de s'y employer. La théologie, dans la présente série «Dieu pour penser», aurait-elle sa place en cette recherche commune : « Dieu pour penser le cosmos » ? L'hypothèse est que, à condition d'être entièrement revisité, le vieux mot de « création » peut réserver à quiconque d'étonnantes surprises. L'idée de Dieu, mais pourvu que son sort ne soit plus lié aux concepts de causalité et d'explication, voudrait suggérer ici qu'une transcendance (quelle qu'elle soit) peut paradoxalement aider à sauver et à respecter l'immanence. Et une immanence heureuse. L'homme est un être qui a éminemment besoin d'un lieu et d'un espace où il trouve connivence. Or la science d'aujourd'hui est en train de redécouvrir la nature, comme une nature inventive et créatrice. Disparaît le thème du désenchantement du monde.
On propose ici une théologie réconciliée avec le cosmos et y voyant même un lieu de salut ; qui ne soit pas en retard avec ce rendez-vous où, avec le sort de la planète, se décide peut-être le nôtre ; et qui, nulle suggestion n'étant jamais de trop pour penser, apporte sa part, une part peu entendue, encore que perçue dès les confins par le vieil Héraclite, du patrimoine de son intelligibilité : la création comme «jeu et risque de Dieu».Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36395 213 GES Livre Biblio diocésaine G. Bardy Libre accès Disponible
Titre : La destinée Type de document : texte imprimé Auteurs : Adolphe Gesché (1928-2003) Editeur : Les Éditions du Cerf Année de publication : 1995 Collection : Dieu pour penser num. 05 Importance : 218 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-05285-6 Langues : Français (fre) Catégories : [Descripteurs] Destin et fatalisme -- Aspect religieux Index. décimale : 234.5 Homme, interpelé, appelé au salut, vocation de l'homme, liberté, pardon, salut et grâce, sotériologie (salut)
(QL)Note de contenu : «Salut», «au-delà , "éternité", «destinée» : que sont donc ces mots devenus ? Ils ont longtemps voulu nous dire le Cantique des cantiques de notre existence. Aujourd'hui, ils ont comme quitté les rivages de la signification et même du bon droit. Et pourtant : voici que des voix qui n'appartiennent pas au cercle chrétien semblent, elles, visitées par ces mots qui nous quittent. Alors, si se trouvait cachée en ces mots, bien ou maladroitement exprimée, une interrogation fondamentale que se pose l'homme, celle du sens de son existence et du statut qu'il lui veut donner ? Pouvons-nous, sans les revisiter, donner congé à ces mots qui recèlent peut-être, sous la poussière des habitudes et la misère des répétitions, plus que nous n'en croyons ?
Un abandon non réexaminé devient à son tour dogmatique. Si notre Occident veut rester le continent de la vie interrogée, nous voudrions poursuivre ici, comme dans les volumes précédents, notre constante hypothèse que les mots de la foi ont leur place – ils ne sont pas les seuls – pour déchiffrer l'homme. Ici, en son destin. Ces vieux mots retrouvent sens comme symboles et métaphores, et cette redécouverte serait déjà immense. Mais ne disent-ils pas aussi les droits de l'improbable, quelque chose de possible, un référent «au nord du futur» (Celan) ? À condition de ne le payer d'aucun oubli de ce monde, tel sera le débat de ce livre. Mais ce débat se fera comme il convient à pareil objet : il ne s'agira en aucune manière de vouloir prouver. La voie choisie sera celle de voir s'il est possible de rendre à ces mots (ou à ces réalités) leur intelligibilité, leur lisibilité, leur vérité peut-être. Avec les droits de l'hésitation, mais pour ne pas laisser peut-être «filer sans le voir quelques chose de substantiel» (Poulat). Et inviter chacun, sans contrainte, à découvrir s'il y trouve une langue encore vivante. «Si donc, ô Socrate, nous nous trouvons en de nombreux points, incapables de rendre cohérent et exact notre discours sur la génération des dieux et de l'univers, il ne faut pas s'étonner. Trop heureux serons-nous, cependant si nous pouvons présenter un exposé qui ne soit pas moins invraisemblable que celui des autres» (Timée).La destinée [texte imprimé] / Adolphe Gesché (1928-2003) . - Les Éditions du Cerf, 1995 . - 218 p. ; 22 cm. - (Dieu pour penser; 05) .
ISBN : 978-2-204-05285-6
Langues : Français (fre)
Catégories : [Descripteurs] Destin et fatalisme -- Aspect religieux Index. décimale : 234.5 Homme, interpelé, appelé au salut, vocation de l'homme, liberté, pardon, salut et grâce, sotériologie (salut)
(QL)Note de contenu : «Salut», «au-delà , "éternité", «destinée» : que sont donc ces mots devenus ? Ils ont longtemps voulu nous dire le Cantique des cantiques de notre existence. Aujourd'hui, ils ont comme quitté les rivages de la signification et même du bon droit. Et pourtant : voici que des voix qui n'appartiennent pas au cercle chrétien semblent, elles, visitées par ces mots qui nous quittent. Alors, si se trouvait cachée en ces mots, bien ou maladroitement exprimée, une interrogation fondamentale que se pose l'homme, celle du sens de son existence et du statut qu'il lui veut donner ? Pouvons-nous, sans les revisiter, donner congé à ces mots qui recèlent peut-être, sous la poussière des habitudes et la misère des répétitions, plus que nous n'en croyons ?
Un abandon non réexaminé devient à son tour dogmatique. Si notre Occident veut rester le continent de la vie interrogée, nous voudrions poursuivre ici, comme dans les volumes précédents, notre constante hypothèse que les mots de la foi ont leur place – ils ne sont pas les seuls – pour déchiffrer l'homme. Ici, en son destin. Ces vieux mots retrouvent sens comme symboles et métaphores, et cette redécouverte serait déjà immense. Mais ne disent-ils pas aussi les droits de l'improbable, quelque chose de possible, un référent «au nord du futur» (Celan) ? À condition de ne le payer d'aucun oubli de ce monde, tel sera le débat de ce livre. Mais ce débat se fera comme il convient à pareil objet : il ne s'agira en aucune manière de vouloir prouver. La voie choisie sera celle de voir s'il est possible de rendre à ces mots (ou à ces réalités) leur intelligibilité, leur lisibilité, leur vérité peut-être. Avec les droits de l'hésitation, mais pour ne pas laisser peut-être «filer sans le voir quelques chose de substantiel» (Poulat). Et inviter chacun, sans contrainte, à découvrir s'il y trouve une langue encore vivante. «Si donc, ô Socrate, nous nous trouvons en de nombreux points, incapables de rendre cohérent et exact notre discours sur la génération des dieux et de l'univers, il ne faut pas s'étonner. Trop heureux serons-nous, cependant si nous pouvons présenter un exposé qui ne soit pas moins invraisemblable que celui des autres» (Timée).Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36396 234.5 GES Livre Biblio diocésaine G. Bardy Libre accès Disponible
Titre : Dieu Type de document : texte imprimé Auteurs : Adolphe Gesché (1928-2003) Editeur : Les Éditions du Cerf Année de publication : 1994 Collection : Dieu pour penser num. 03 Importance : 172 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-04861-3 Langues : Français (fre) Catégories : [Descripteurs] Dieu -- Cognoscibilité Index. décimale : 212 Existence, attributs de Dieu Note de contenu : Le mot «Dieu» existe, telle une vieille médaille, au profil presque tout effacé, mais dont on sait que, une fois au moins, il a été prononcé comme un mot plein de sens. Proudhon affirmait que l'homme, pour se comprendre, jamais n'oublie d'interroger ses vieilles effigies. Mais, justement, ne s'agirait-il plus que d'une effigie ? D'un chiffre permettant sans doute encore de penser (on l'a vu dans les deux premiers tomes), mais qu'on ne pourrait plus penser lui-même ? L'idée de Dieu est-elle encore intelligible ? Il faut tenter de répondre. Mais quel chemin parcourir pour arriver «à penser droit à propos de Dieu» (Platon) ? Fatigué et déçu par l'inutile et morne théisme, qui cherche Dieu hors les murs et ne trouve au mieux qu'une épure, ne devrait-on tenter une autre logique ? Celle de chercher Dieu auprès de lui, en ce qu'on appellera ici son «lieu natal». Apprendre de Dieu ce qu'il est. Point de cercle vicieux en cela : la phénoménologie nous a appris à chercher la chose en l'écoute d'elle-même, non en croyant pouvoir l'observer de Sirius. C'est pareil essai d'une preuve herméneutique que l'auteur propose ici au lecteur. En l'invitant à choisir comme il veut l'ordre de sa lecture, et même en négligeant ce qu'il penserait ne pas répondre à son attente. «La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui l'écoute» (Montaigne). Dieu [texte imprimé] / Adolphe Gesché (1928-2003) . - Les Éditions du Cerf, 1994 . - 172 p. ; 22 cm. - (Dieu pour penser; 03) .
ISBN : 978-2-204-04861-3
Langues : Français (fre)
Catégories : [Descripteurs] Dieu -- Cognoscibilité Index. décimale : 212 Existence, attributs de Dieu Note de contenu : Le mot «Dieu» existe, telle une vieille médaille, au profil presque tout effacé, mais dont on sait que, une fois au moins, il a été prononcé comme un mot plein de sens. Proudhon affirmait que l'homme, pour se comprendre, jamais n'oublie d'interroger ses vieilles effigies. Mais, justement, ne s'agirait-il plus que d'une effigie ? D'un chiffre permettant sans doute encore de penser (on l'a vu dans les deux premiers tomes), mais qu'on ne pourrait plus penser lui-même ? L'idée de Dieu est-elle encore intelligible ? Il faut tenter de répondre. Mais quel chemin parcourir pour arriver «à penser droit à propos de Dieu» (Platon) ? Fatigué et déçu par l'inutile et morne théisme, qui cherche Dieu hors les murs et ne trouve au mieux qu'une épure, ne devrait-on tenter une autre logique ? Celle de chercher Dieu auprès de lui, en ce qu'on appellera ici son «lieu natal». Apprendre de Dieu ce qu'il est. Point de cercle vicieux en cela : la phénoménologie nous a appris à chercher la chose en l'écoute d'elle-même, non en croyant pouvoir l'observer de Sirius. C'est pareil essai d'une preuve herméneutique que l'auteur propose ici au lecteur. En l'invitant à choisir comme il veut l'ordre de sa lecture, et même en négligeant ce qu'il penserait ne pas répondre à son attente. «La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui l'écoute» (Montaigne). Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36394 212 GES Livre Biblio diocésaine G. Bardy Libre accès Disponible
Titre : L'homme Type de document : texte imprimé Auteurs : Adolphe Gesché (1928-2003) Editeur : Les Éditions du Cerf Année de publication : 1993 Collection : Dieu pour penser num. 02 Importance : 160 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-04736-4 Langues : Français (fre) Catégories : [Descripteurs] Homme (théologie chrétienne) Index. décimale : 234 Anthropologie chrétienne, l'Homme
(QL)Note de contenu : Depuis toujours, pour se comprendre, l'homme est allé frapper à la porte des dieux. Après tout, n'est-ce pas au fronton d'un temple, à Delphes, que figurait le fameux prescrit humaniste : Homme, connais-toi toi-même.
Pour le deuxième livre de sa série «Dieu pour penser», l'auteur a voulu montrer, pour aujourd'hui, ce que l'idée de Dieu peut apporter «pour penser l'homme». Anthropologie théologale, qui cherche à comprendre l'homme par en haut, persuadé que rien n'est de trop pour en déchiffrer la somptueuse énigme. Certes, depuis M. Merleau-Ponty, grand est le soupçon que l'homme meure au contact de l'Absolu. Est-ce si vrai ? Ne peut-on penser que Dieu et l'homme s'intersignifient ? On aurait là le principe d'une autre sémantique de l'homme, où celui-ci, loin d'être condamné à une dictée qui d'avance le définirait, aurait mandat d'un être créé créateur, ayant de plein droit vocation et devoir d'invention. L'homme serait ainsi, seul de toute la création, celui qui est appelé à ratifier son être (Maïmonide). Mais non point dans la tautologie, qui, comme Narcisse, risque de le fermer sur lui-même et à lui-même, mais dans le bienfait de l'altérité, candidat à l'infinité de l'être, comme aussi au droit et au devoir d'être heureux. Pourquoi ne pas penser alors que l'affirmation de Dieu, loin de déprimer l'homme, le confirme dans son humanité ? Dieu est ici présenté comme la preuve de l'homme. N'était-ce pas déjà en faveur de l'homme, soustrait au hasard, que Platon sollicitait d'introduire le dieu dans la création ? Et que, plus près de nous, Hannah Arendt pensait que la question de l'homme n'est pas moins théologique que la question de Dieu. Nulle surenchère ici, mais simple et confiante proposition, bouteille jetée à la mer.L'homme [texte imprimé] / Adolphe Gesché (1928-2003) . - Les Éditions du Cerf, 1993 . - 160 p. ; 22 cm. - (Dieu pour penser; 02) .
ISBN : 978-2-204-04736-4
Langues : Français (fre)
Catégories : [Descripteurs] Homme (théologie chrétienne) Index. décimale : 234 Anthropologie chrétienne, l'Homme
(QL)Note de contenu : Depuis toujours, pour se comprendre, l'homme est allé frapper à la porte des dieux. Après tout, n'est-ce pas au fronton d'un temple, à Delphes, que figurait le fameux prescrit humaniste : Homme, connais-toi toi-même.
Pour le deuxième livre de sa série «Dieu pour penser», l'auteur a voulu montrer, pour aujourd'hui, ce que l'idée de Dieu peut apporter «pour penser l'homme». Anthropologie théologale, qui cherche à comprendre l'homme par en haut, persuadé que rien n'est de trop pour en déchiffrer la somptueuse énigme. Certes, depuis M. Merleau-Ponty, grand est le soupçon que l'homme meure au contact de l'Absolu. Est-ce si vrai ? Ne peut-on penser que Dieu et l'homme s'intersignifient ? On aurait là le principe d'une autre sémantique de l'homme, où celui-ci, loin d'être condamné à une dictée qui d'avance le définirait, aurait mandat d'un être créé créateur, ayant de plein droit vocation et devoir d'invention. L'homme serait ainsi, seul de toute la création, celui qui est appelé à ratifier son être (Maïmonide). Mais non point dans la tautologie, qui, comme Narcisse, risque de le fermer sur lui-même et à lui-même, mais dans le bienfait de l'altérité, candidat à l'infinité de l'être, comme aussi au droit et au devoir d'être heureux. Pourquoi ne pas penser alors que l'affirmation de Dieu, loin de déprimer l'homme, le confirme dans son humanité ? Dieu est ici présenté comme la preuve de l'homme. N'était-ce pas déjà en faveur de l'homme, soustrait au hasard, que Platon sollicitait d'introduire le dieu dans la création ? Et que, plus près de nous, Hannah Arendt pensait que la question de l'homme n'est pas moins théologique que la question de Dieu. Nulle surenchère ici, mais simple et confiante proposition, bouteille jetée à la mer.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36393 234 GES Livre Biblio diocésaine G. Bardy Libre accès Disponible PermalinkPermalink