Résumé :
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La question de la damnation de ceux qui n'ont pas adhéré à la foi chrétienne n'est pas absente de la réflexion des théologiens médiévaux. même si la condamnation de Thomas d'Aquin semble sans appel, le point de vue de Lulle et la tristesse de Dante évoquant le sort de ses maîtres Virgile et Aristote conduisent à examiner de plus près les réflexions de Thomas d'Aquin sur la foi et l'infidélité, et leur influence possible sur Dante. Ainsi est éclairé, pour la raison humaine, le caractère aporétique de l'affirmation de l'universalité du salut.
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