Résumé :
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Lorsqu'il s'agit de raconter une histoire, la forme qui lui est donnée par la narration est déterminante. S'y déploie notamment une dimension axiologique, non de façon explicite, comme dans une fable, mais implicitement, en jouant subtilement sur les émotions et les sentiments du lecteur, de manière à orienter sa réaction par rapport à ce qui est raconté et l'amener à prendre position, voire à poser un jugement de valeur. Le présent article examine cet aspect dans trois récits de meurtres : celui commis par Ehud en JG 3 et ceux qui le sont par Joab en S 3 et 20. Il montre que, bien que les faits soient analogues, la façon de raconter cherche à induire des réactions différentes chez le lecteur et donc des appréciations contrastées.
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