Résumé :
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Pour Pierre Aubenque, le dieu d'Aristote n'est qu'une solution résiduelle, la théologie ne parachevant pas l'ontologie. Cette thèse s'appuie sur une lecture heideggérienne d'Aristote, affirmant que l'être n'est pas pensable, que la métaphysique est dialectique, que la raison est identitaire, que le rapport de Dieu au monde est celui de la dégradation et de l'imitation. Mais cette lecture contredit le texte d'Aristote, où nous retrouvons une philosophie première qui est analogie des causes de l'être, causalité plurielle et ouverte, finalité et acte.
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