Note de contenu :
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Bien souvent, je vous rencontre à la cçnsultation où vous accompagnez, votre frère ou votre soeur et j'aierais pouvoir vous parler et, surtout, vous écouter davantage. Dans votre regard, je devine tant d'interrogations qui n'osent s'exprimer. Votre attitude témoigne, le plus souvent, d'une immense tendresse pour cet aîné, ou ce tout-petit si limité dans ses mouvements ou dans son langage, mais si débordant de vie...Je sens parfois, chez vous, une gêne faite sans doute de pudeur mais peut-être aussi de honte, de révolte ou même d'hostilité à l'égard de celui qui accapare toute l'attention de la famille et qui est une charge trop lourde à porter.
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