Résumé :
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A première vue, l'Allemagne ne semble pas centrale dans l'itinéraire de Frédéric Ozanam, ni dans ses origines, ni dans sa formation, ni dans ses travaux. Néanmoins, elle n'en est pas absente : on constate en réalité une empreinte plus marquée qu'on ne pouvait l'imaginer de prime abord, notamment dans la correspondance avec les amis mais aussi avec la famille. Les relations d'Ozanam avec l'Allemagne par l'intermédiaire de ses rencontres, de ses lectures et de ses voyages sont abordées en trois temps : la découverte, notamment avec l'apprentissage de la langue ; le moment fort au tout début de la carrière de professeur à la Sorbonne, avec le premier cours consacré à la littérature allemande ; enfin, des contacts irréguliers mais ininterrompus, jusqu'à la veille de sa mort.
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