Résumé :
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Sortir de la crise serait-il une fausse bonne idée ? Surtout lorsqu'il s'agit de la crise psychique du sujet contemporain sous les aspects multiformes qu'elle peut revêtir, du burn-out des métiers stressés d'aujourd'hui au petit personnage de Scratch du dernier épisode de l'Âge de glace, sorte de mascotte d'un désir congelé et obturé par la quête sans fin de l'objet-toy de la psycho-sexualité actuelle. Il s'agit plutôt d'apprendre à faire quelque chose de la crise, pour remettre en mouvement les continents de la psyché personnelle ou collective figés dans les glaces... À cet égard, les gender studies fustigées en raison de nombreux excès offrent pourtant des possibilités trop peu explorées du côté de ce qui serait comme la via negationis d'une conception de l'homme, non pas d'abord maître en sa maison, mais peut-être plus encore soumis à des mouvements contradictoires ou paradoxaux de sa structuration personnelle et de la posture éthique qu'il peut en extraire. Selon cet axe de pensée, la différence des sexes est toujours-encore-à -advenir.
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