Résumé :
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Bien qu'il ne se soit saisi que tardivement de la question du ministère presbytéral, le concile Vatican II a ouvert quelques perspectives prometteuses sur la question. Dans le contexte d'une mutation culturelle de grande ampleur, la réception de ces propositions est toutefois demeurée inachevée. Bien plus, l'ouverture réformatrice de Paul VI dans ce domaine, bien que timide et incomplète, n'a pas bénéficié de toute l'attention qu'on aurait pu souhaiter. Aussi, face à la diminution dramatique du nombre de prêtres dans les Églises occidentales et à l’effondrement de la civilisation paroissiale, il faut reprendre aujourd'hui la réflexion sur le ministère presbytéral. Quatre thèses sont ici proposées en ce sens : partir du service de l’Évangile de l’Église dans le monde ; considérer avant tout la responsabilité à cet égard de tous les membres de l’Église, femmes et hommes, avant même de poser la question particulière des ministères ; inscrire le ministère presbytéral dans le cadre d'un ensemble de services et de ministères ; développer une image-guide de la figure du prêtre à partir du concept de présidence.
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