Résumé :
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Une soixantaine d'années après la mort de François d'Assise, en 1294, pour la première fois dans l'histoire, un Pape abdique : Celestin V, ermite des Abruzzes élevé au Saint-Siège, renonce au bout de trois mois à un pouvoir dont il refuse d'accepter la servitude faite de compromissions, parfois de reniements. Il mourra entre les mains de son successeur Boniface VIII, celui-là même que Philippe le Bel fera outrager à Anagni... Vingt ans plus tard, Célestin V est canonisé.
Tel est le sujet de ce récit dialogué,constamment prenant. Assurément, il s'agit d'une réflexion sur l'Eglise et son pouvoir suprême : mais aussi sur toutes les Eglises quelle que soit leur forme, religieuse ou, par exemple, marxiste, ainsi que sur l'essence même du pouvoir. Ignazio Silone, dans toute son oeuvre, n'a jamais voulu considérer "qu'un certain type de chrétien dans l'engrenage du monde". Plus généralement, un certain type d'homme, serait-il socialiste...
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