Résumé :
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Aujourd'hui, la sexualité est interprétée surtout en termes de fantasmes, d'affects ou d'images. La science psychologique privilégie les représentations. C'est ainsi que la psychanalyse interprète le désir comme le résultat d'identifications , d'investissements de modèles. Certes, elle en traite aussi en termes de pulsion, de décharge, d'énergie . Mais le premier point de vue l'emporte bien souvent. Le paradoxe est que cette priorité cohabite avec un fond de pensée matérialiste, qui comprend les gestes de l'union, dans les catégories du stimulus et de la récompense, comme quasi animaux.
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