Note de contenu :
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Lire un texte quel qu'il soit suppose de toute façon une interprétation. Si, par exemple, je lis le mot "arbres", il me fra penser à ceux des forêts de mon pays, à ceux de mon jardin ou au parc imaginaire que j'ai dans la tête. Il arrive que l'on redoute d'ouvrir la Bible par crainte d'interpréter. C'est, bien sûr, une fausse excuse dans la mesure même où tout lecteur est un traducteur. Aussi mieux vaut donner toutes ses chances à l'interprétation, c'est-à -dire à la lecture. D'autant plus qu'en ce qui concerne la Bible, la lecture appelle les croyants à prendre la Parole, à vivre de la parole lue.
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