Titre : | Pourquoi ne perlez-vous plus du diable au caté (2001) |
Auteurs : | Jean Debruynne, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Points de repère (n° 182, Mai-Juin 2001) |
Article en page(s) : | p. 18 |
Langues: | Français |
Note de contenu : |
Ce qui est important ce n'est pas le diable mais Dieu.
Qu'est-ce qui fait que le diable peut nous manquer ? Pendant des millénaires ce que l'on redoutait le plus c'était la présence du diable. L'évocation même de son nom suffisait à effrayer. On tentait de brouiller les pistes en lui donnant toutes sortes de noms : le serpent, la bête, le malin, le tENtateur, héelzéboul, le diable (du grec diabolos) ou encore satan (de l'ébreu ham-shatan). Comme s'il s'agissait de tromper l'ennemi ! il fut des époques qui voyaient le diable partout ! Maintenant c'est son absence qui est perçue comme inquiétante ! Au Moyen Age, on pensait que la ruse suprême du diable, c'est justement de se faire oublier ! Son absence était le signe même de sa présence. Pour bien entrer dans la question, revenons à l'Ancien Testament. |