Résumé :
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L'idée que les premières pages de la Bible (Gn 1-3)constituent un discours théologique et anthropologique concernant la création et qu'elles contiennent une révélation aussi définitive qu'unique sur l'être humain semble aller de soi. Mais ce raccourci ne se fonde t-il pas sur l'occultation du genre mythique et de la nature narrative, et entre l'homme et la femme, n'est pas plus complexe et nuancé que ce que la tradition en a retenu, et pour vérifier si ces textes immémoriaux ne recèlent pas des ressources cachées permettant de penser les questions anthropologiques que soulèvent notre époque.
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