Titre : | C'est mon idole (1992) |
Auteurs : | Genevieve de Taisne, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Points de repère (n° 125, Avril 1992) |
Article en page(s) : | pp. 6-8 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Apprendre aux enfants à aller au bout d'une difficulté leur permet de sortir de la magie qui entoure les idoles pour créer leur propre futur.
Après sept ans, l'enfant inscrit ses rêves dans une réalité. A cet âge, où il développe ses talents, où il découvre des valeurs morales ou sociales, ses idoles vont être le support de son idéal. "Moi, mon idole c'est Bernard Tapie, dit Yann douze ans. Il a réussi il gagne de l'argent et il s'occupe des sportifs et des chômeurs". Les idoles sont comme des porte-drapeaux qui marcheraient devant eux, leur montrant l'horizon. Plus ils mûrissent, plus ils réalisent le décalage entre leurs idoles et eux. Léa, dix ans, me disait : "Ma soeur a répondu à une annonce pour être actrice ; moi, je ne veux pas. Mes idoles, c'est Romy Schneider et Marylin Monroe. Le culte d'une idole permet de s'affirmer et de se révéler à ses yeux, et au regard des autres. Parfois envahissantes, parfois dérangeantes, les idoles de nos enfants nous ouvrent à leur monde intérieur, à leur rêve, à leur idéal. |
Note de contenu : | L'idole révèle les aspirations de l'enfant. Elle risque de l'enfermer dans l'illusion mais peut eider aussi à se construire en s'appuyant sur un idéal. |