Résumé :
|
Mémoires, journaux intimes, confessions..., chacun n'est-il pas le plus approprié à pouvoir parler en vérité de soi et de sa propre vie. Et la France, qui fait du genre autobiographique, sous toutes ses formes, le plus honoré de tous les genres littéraires, a même créé à Ambérieux un véritable conservatoire d'archives autobiographiques ; ainsi n'importe quel Français peut y déposer sa propre production. Pourtant, parmi les grands chefs-d’œuvre qui font la littérature d'une langue, le genre autobiographique est celui qui en fournit le moins, en France comme ailleurs. Menacé par la banalité et l'insignifiance, l'ennui qu'il génère le plus souvent confirme sa médiocrité d'écriture. Malgré cela, l'histoire et les historiens font leur miel de cette "littérature" empruntée non tant à ses médiocres auteurs qu'aux témoins inconscients qu'ils peuvent parfois être. La Partie est-elle perdue d'avance ? A moins que d'autres raisons que soi-même, d'autres vertus d'écriture, entre humour et colère, n'impose ici une urgence enfin justifiée.
|