Résumé :
|
L'ancienne traduction latine de jérémie (vetus latina) a été faite sur une texte grec qui représente la plus ancienne forme, très courte, de la Septante, et celle-ci est la traduction fidèle d'une forme ancienne de l'hébreu. Le présent exposé signale trois exemples aux chap (LXX ,et 52. Surtout il vise à expliquer, par un tableau synchronique et son commentaire, le chemin par lequel une forme très ancienne de l'hébreu a pu se conserver en grec puis en latin. tant en hébreu d'en grec, le judaïsme palectinien a opéré une activité unificatrice aboutissant au texte proto-massorétique ; dans un premier temps, celle-ci a été sans grand effet sur les zones périphériques . Ce n'est que dans les dernières décennies du IV° siècle que la chrétienté latine a connu des des traductions sur des textes grecs grecs révisés et ensuite la traduction de Jérôme sur l'hébreu. Pour le théologien, le livre de Jérémie pose plus nettement qu'ailleurs la question des frontières entre texte et commentaire. L'actualisation joué avant, et continue de jouer après, la fixation du texte.
|