Résumé :
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Le concept de "modernité critique" permet d'éclairer les problèmes que rencontrent les discours ecclésiaux avec la société occidentale contemporaine. La modernité est envisagée du triple point de vue du rapport au vrai, au bien et à la légitimation du politique. Dès le XVIII° siècle, l'homme moderne, par la raison devient capable d'un rapport au vrai par la science et la philosophie, au bien par les impératifs Kantiens, à un mode de gouvernance qui trouve sa légitimité à l'intérieur du social dans l'évolution vers un fonctionnement démocratique. L'histoire récente pose question à ces suppositions modernes. La thèse défendue est que le concept de "modernité critique" ouvre à une sortie de crise de la modernité qui prenne en compte les leçons de l'histoire. Ce concept confirme une confiance en la raison en intégrant la problématique de la finitude de la raison: connaissance critique, conviction critique, éthique et politique critique. Les discours ecclésiaux sont lus en fonction de chacun de ces lieux d'autonomisation. Il est montré que, sur chacun de ces lieux d'automatisation. Il est montré que, sur chacun de ces thèmes, le malentendu est profond, mais sans doute par irrémédiable du point de vue théologique.
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