Résumé :
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Que comprendre du conflit israélo-palestinien, si on ne sait pas qui est Abraham, comme...76% des Français ? Comment approcher l'histoire, la littérature, la géopolitique, l'art ou tout simplement ses voisins de palier, sans connaître les religions qui les imprègnent ? Avec le rapport officiel du ^professeur Régis Debray sur la place du "fait religieux" dans l'enseignement public, ces questions se retrouvent au coeur de l'actualité. De quoi s'agit-il ? De transmettre à l'école laïque des connaissances sur les grandes religions du monde, sur leurs calendriers, fêtes, textes sacrés, symboles, traditions...C'est un véritable événement pour notre pays, marqué par l'exclusion du religieux hors de l'espace républicain. Et aussi l'opportunité d'une prise de conscience décisive pour l'avenir. Elle porte sur deux points : reconnaître d'abord que la culture d'une part et la question du sens, des repères moraux ou religieux de l'autre, entretiennent des liens profonds dans le cadre de ce qu'on peut appeler l'humanisme ; accepter ensuite que la transmission de cet humanisme exige une politique volontariste et novatrice, qui commence à l'école.
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