Résumé :
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Dans la nef enténébrée, le silence se révèle. S'étendant avec douceur , il se parsème d'étoiles de cire vacillantes. S'il semble rassembler soudain sous les arcs de pierre, c'est pour mieux bondir et se déployer en arcs de lumière...quand l'homme entonne son chant. Ce chant qui nous prend au ventre puis au coeur et baigne enfin nos yeux, aveugles à la clarté libérée en nos poitrines. L'homme, c'est Légor Reznikoff. Et quand il donne de la voix, c'est plus le chant qui semble le porter que l'inverse. Pareils à des ailes glissant sous le vent, ses bras montent et s'abaissent, entraînés par ses mains toutes à la caresse des courbes ascendantes et descendantes du son.
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