Titre : | Quand nous leur proposons un geste de solidarité (2000) |
Auteurs : | Marie-Christine Ray, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Points de repère (n° 174, Février 2000) |
Article en page(s) : | pp. 5-7 |
Langues: | Français |
Résumé : |
- Y a-t-il un âge spécifique pour apprendre la solidarité ?
- Comment éviter l'angoisse ou un sentiment de culpabilité face à l'ampleur des souffrances montrées par les médias ? - Est-ce une bonne idée de proposer aux enfants de se priver de quelque chose pour participer à un geste de solidarité ? - La solidarité, n'est-ce pas une attitude qui se révèle dans les actes quotidiens autant que dans les moments de catastrophe ? - Comment les parents, l'éducateur, le catéchiste peut-il proposer un geste de solidarité en respectant la liberté de l'enfant ? - Vers 12 ans, l'enfant a-t-il une autre approche de la solidarité? - Etre solidaire, cela va bien au-delà du geste de donner... Aider, donner, c'est toujours plus facile que de recevoir. Cela valorise. Apprendre la solidarité, c'est apprendre l'humilité. En donnant du temps, de l'argent, nous ne recevons pas forcément un merci. L'enfant se construit en se sentant utile pour l'autre. Cela lui permet de sortir de lui, de se sentir constructif. Dans la solidarité, nous acceptons que l'autre fasse quelque chose pour nous. La solidarité est un maillage d'actions et de relations à faire et à établir naturellement. Si l'on met trop de grands mots, on tombe dans la langue de bois. La spontanéité est souvent supérieure. |
Note de contenu : |
Etre solidaire, c'est d'abord établir une relation.
A travers des actions concrètes, les enfants découvrent qu'ils peuvent participer à la construction d'un monde plus fraternel. |