Titre : | Charles, le petit frère (2006) |
Auteurs : | Jean-Claude Boulanger, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Points de repère (n° 215, Decembre 2006/Janvier 2007) |
Article en page(s) : | pp. 18-19 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Lorsque Charles de Foucauld est en plein doute sur sa vocation de trappiste et au moment où il va renoncer à faire ses voeux définitifs en 1896 à Akbès en Syrie, il va méditer la dernière parole de Jésus sur la croix : "Père entre tes mains, je remets mon esprit". Il écrit alors l'acte d'offrande de la vie qu'il va vivre jour après jour pendant vingt ans. Il avait l'impression d'avoir fait acte d'abandon quand il avait quitté sa famille pour entrer à la Trappe. Or, c'était l'offrande d'une liberté mais non d'une pauvreté. C'était un riche qui offrait, ce n'était pas encore un pauvre qui n'avait plus que sa pauvreté à offrir.
C'est en faisant peu à peu l'expérience de sa fragilité humaine, en particulier dans la dernière partie de sa vie à Béni-Abbès et à Tamanrasset qu'il va expérimenter sa pauvreté. |
Note de contenu : | Hoggar, 1908. A travers la fragilité et l'échec, Charles devient frère des hommes. |