Résumé :
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La notion d'espèce zoologique est en crise. Aucune des multiples propositions qui tentent de résoudre cette crise n'est satisfaisante faute de fondation philosophique réaliste. Le présent article dresse le bilan de ces échecs et propose de sortir de la crise grâce à une conception de l'espèce comme un universel fondé sur un corrélat ontologique structurant chacun de ses membres de l'espèce, à savoir la forme substantielle possédée par chaque animal. Il est ensuite démontré que les objections soulevées contre ce recours à l'ontologie sont sans valeur, et particulièrement que la notion d'espèce réelle ontologiquement fondée est non seulement compatible avec l'évolution, mais encore rigoureusement nécessaire pour comprendre son effectivité: sans espèce pas d'évolution des espèces.
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