Note générale :
|
Depuis plusieurs décennies , une crise profonde et multiforme frappe l’Église catholique en Occident. A cette crise répond un ensemble de réformes engagées principalement à la suite du concile Vatican II. Tout en se gardant bien d'inverser le lien de causalité qui existe entre crise et réformes (comme si Vatican II avait causé la crise de l’Église )force est néanmoins de constater qu'à vue humaine, ni la crise ni les réformes ecclésiales ne semblent devoir s'arrêter de sitôt. Et que cette situation de turbulence va sans doute se prolonger, continuant de favoriser deux attitudes antithéniques et tout aussi dommageables: une lassitude profonde de l’Église ou au contraire, un attachement passionnel excluant toute forme de discernement.
|