Note générale :
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Le 17 février 2011, l'église Notre-Dame de la Seyne-sur-Mer (Var) est comble, tout un peuple qu'on qu'on ne voit pas habituellement dans nos églises se presse pour dire un dernier adieu à notre ami Jean-Pierre Margier, prêtre-ouvrier dans la région depuis près de quarante ans: il vient de nous quitter. D'où sortent-ils donc, tous ces gens qui semblent avoir été profondément marqués par leur compagnonnage avec Jean-Pierre ? Certains se disent "incroyants "mais les mots qu'ils emploient pour parler de Jean-Pierre témoignent bien de ce qu'il n'est pas resté "invisible" pour eux, comme on le dit parfois des prêtres-ouvriers. Non seulement ils ont été marqués, mais sans doute ont-ils été enseignés, évangélisés par toute une vie à ses côtés. Les voilà en effet qu'ils se mettent à parler les mêmes mots que lui."Nazareth,dit l'un d'eux, c'est l'indicatif de Jésus, c'est par là que tout commence, c'est là qu'il faut être et c'est ainsi que Jean-Pierre a voulu vivre: c'est dans la pauvreté d'un peuple que Dieu veut s'implanter, cette "populace" dont il ne peut rien sortir de bon."
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