Note générale :
|
A mesure que la chrétienté occidentale prit conscience de son unité qui reposait fondamentalement sur l'appartenance à l’Église romaine et à la culture latine, elle eut tendance à considérer avec une méfiance croissante ceux qui ne partageaient pas ses croyance et qui utilisaient pour leurs cultes des langues incompréhensibles pour elle comme l'hébreu et l'arabe. Mais parmi ces derniers, il convient de distinguer entre les minorités religieuses qui vivaient au sein du monde chrétien et des peuples du dehors. Dans le premier cas, il s'agissait essentiellement des juifs, qui bénéficiaient d'un statut particulier; dans le second, des musulmans et des païens qui constituaient une menace pour l'occident. De multiples contacts cependant eurent lieu au cours de ces cinq siècles, non sans soubresaut, contresens et polémiques.
|