Note générale :
|
L'article traite de la notion de la grâce , telle qu'elle pourrait se déployer dans l'espace ouvert par la mise en correspondance de l'histoire de la tradition théologique avec le projet de la déconstruction. La réflexion s'avance en suivant deux "époques" décelables dans la formation de concept: de la compréhension binaire de la grâce envisagée en opposition au jugement aux œuvres, à la nature, etc. vers les tentatives médiévales de clarification de ce concept, en identifiant ses dimensions connexes, jusqu'à l'effacement de la structure binaire en tant que telle. Ce développement n'est pas sans ressemblance avec la logique de renversement et de transgression, décrite par Derrida. En développant cette intuition, notamment à travers la comparaison systématique des procédés , profondément caractéristiques, qui unissent Derrida et Saint Paul, la logique de la question oblige à faire un cercle complet, et éventuellement à questionner en retour, sur la généalogie de la déconstruction elle-même. Alors émerge une certaine idée de la déconstruction elle-même. Alors émerge une certaine idée de la "sécularisation", faisant écho, encore une fois au concept de la "grâce", comme un "lien neutre" paradoxal de la promesse et du secret.
|