Titre : | Alccol, cannabis : la précocité augmente les riques (2008) |
Auteurs : | Marie Choquet, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Initiales (n° 212, Novembre-Décembre 2008) |
Article en page(s) : | p. 15 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Quels produits alcoolisés les 11-15 ans peuvent-ils consommer ?
A l'adolescence, ils boivent avant tout de la bière, ensuite des spiritueux et, en denier, du vin. A 11-13 ans, moins de 5% des jeunes ont une consommation hebdomadaire de boissons alcoolisées. Mais pour les filles, cette consommation entre 13 et 15 ans, évolue de 8% à 15%. Quant à l'ivresse répétée (au moins deux fois dans la vie), le chiffre passe de 6% à 18% entre 13 et 15 ans. Pour les garçons, la consommation d'alcool entre 13 et 15 ans passe de 11% à 27% et concernant l'ivresse, le chiffre passe de 5% à 29%. Actuellement, les filles de 13 ans sont donc aussi souvent ivres que les garçons. Une image forte, car depuis toujours les garçons buvaient et s'enivraient plus que les filles. Ce n'est pas bon signe. Une question se pose alors : assiste-t-on à un changement durable ? les filles ont toujours été un élément modérateur : dès qu'il y en a une dans un groupe, les garçons boivent moins. Si elles sont absentes ou boivent elles-mêmes, cela a un effet accélérateur sur la consommation des garçons. Qu'en est-il de la consommation de cannabis par les collégiens ? La consommation de cannabis a tr_s sensiblement augmenté depuis une quinzaine d'années chez les 13-15 ans. Le chiffre est passé de 5% à 30% pour les garçons entre 13 et 15 ans, et de 4 à 25% pour les filles du même âge. Même s'il s'agit d'expérimentation, acheter du cannabis est un acte d'autant plus autonome qu'il est une transgression sociale de l'interdit. Les moins de 16 ans, qui consomment même occasionnellement de l'alcool jusqu'à l'ivresse et du cannabis,sont pour la majorité en souffrance. Je crois qu'il faut essayer de comprendre ce qui les amène à fumer et à s'enivrer. Non pas ire "si tu fumes du cannabis, tu iras en prison", ni ne rien faire, car, ce serait lui dire implicitement qu'il peut souffrir en silence sans que l'on s'occupe de lui.Au contraire, remettre le compteur à zéro. La punition d'accord, mais aussi, peut-être, revenir à cette idée qu'il faut accompagner longtemps les adolescents. Je cois ) la responsabilité des parents : garder le contact, discuter, et discuter...Même si notre enfant est très grand, on a le droit de lui dire non. |