Titre : | Le sacrement des malades avec des jeunes (2009) |
Auteurs : | Louis Groslambert, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Initiales (n° 214, Mars-Avril 2009) |
Article en page(s) : | pp. 40-41 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Priorité aux sacrements de l'initiation
Si le jeune malade n'est pas baptisé et désire le devenir, le sacrement qu'il convient de célébrer, c'est la baptême. Si le jeune est baptisé, le Rituel des sacrements pour les malades envisage la célébration du sacrement des malades. "Aux enfants, on peut donner l'onction, s'ils ont l'usage de la raison suffisant, pour qu'ils soient réconfortés par ce sacrement. Mais, parce qu'"il est dans l'ordre des choses que l'initiation chrétienne de chaque baptisé ait son accomplissement dans les sacrements de confirmation et d'eucharistie, il est conseillé qu'un fifèle qui a atteint l'usage de la raison et qui se trouve en péril de mort soit fortifié par le sacrement de confirmation avant de recevoir la communion en viatique. On reconnaît là les trois sacrements de l'initiation. Sans doute, par le fait que beaucoup associent à la confirmation l'engagement et la persévérance, ils hésiteront à proposer ce sacrement à un jeune dans une situation problématique. Leur réticence tombera lorsqu'ils réfléchiront à ceci : tout sacrement est un don de Dieu, un serment de Dieu, avant d'être un engagement de l'homme à militer. Si le jeune tient à recevoir les deux sacrements "il est préférable que la confirmation et l'onction des malades ne soient pas données dans un rite continu. En effet, les deux sacrements comportent une onction et l'on peut craindre la confusion. Le jeune malade a peut-être reçu l'eucharistie, semence de vie éternelle et puissance de ésurrection : sinon on peut le préparer à la recevoir. |
Note de contenu : | Si tous les malades ne sont pas appelés à connaître une guérison miraculeuse, tous peuvent éprouver dans le sacrements les forces que donne la grâce inépuisable de Dieu. |