Titre : | Le miracle, la guérison, la foi (2009) |
Auteurs : | Michel Souchon, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Initiales (n° 214, Mars-Avril 2009) |
Article en page(s) : | p. 12 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Il est normal que les demandes de guérison soient adressées à l'Eglise. Nous ne pouvons oublier que les sacrements prolongent les gestes et les actes de miséricorde de Jésus. Ils sont relèvement, guérison, résurrection. Un témoignége sur les permanences que j'assure, depuis quatre ans, dans les églises de Saint-Denis :
Des gens malades, malheureux, troublés, "envoûtés" viennent me voir. Ils disent être tourmentés par des esprits mauvais ou de personnes malveillantes et sont à la recherche de quelqu'un qui ait "la puissance" pour les soulager ou les guérir. Je les écoute aussi longuement qu'ils le souhaitent. Je leur dis que je crois aux histoires qu'ils er racontent. Ouin je peux bien les croire parce que j'ai connu, moi aussi, des gens capables de mettre la jalousie, la rancune et la haine dans des familles, des lieux de travail, des associations. Mais j'ajoute que, quelle que soit la force de ces personnes malfaisantes, elles sont moins fortes qu'elle ne cherchent à le faire croire. Leur capacité de nuisance est à la mesure du pouvoir que nous leur attribuons. Et elles sont, comme le diable, moins fortes que Dieu, seul tout-puissant. |
Note de contenu : | Les évangiles nous disent que Jésus était un "thaumaturge" : un faiseur de miracles. Des guérisons, souvent. Dans ces guérisons, Jésus met en oeuvre, par anticipation, ce que Paul appellera la "puissance de sa résurrection". A leur tour, les apôtres reçoivent le pouvoir de guérir "au nom de Jésus". |