Titre : | Gérer les émotions (2008) |
Auteurs : | Anne Herbinet, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Initiales (n° 208, Janvier-Février 2008) |
Article en page(s) : | pp. 44-45 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Trop souvent, la réaction première est de vouloir contrôler ou étouffer les réactions émotionnelles de l'autre. Le risque est alors d'entraîner l'aggravation des réactions en exprimant ce qui pourra être ressenti comme un déni. Dire : "ce n'est rien." ou "Ne t'inquiète pas pour si peu..."
relève d'une tentative de contrôle, doublement dommageable : par rapport à l'autre en introduisant une distance et un défaut de compréhension dans la relation : et par rapport à soi-même en cherchant à nier ses propres émotions. A l'autre extrême, il y a danger aussi à s'enfermer dans le registre émotionnel. Prendre en compte les réactions émotionnelles pour les apaiser Reconnaître l'existence de l'émotion et la verbaliser : "Tu es manifestement très en colère... Tu as l'air très triste...Tu sembles très troublé...sans chercher à comprendre ou à expliquer tout de suite. Il s'agit avant tout de préserver l'harmonie du groupe et de lui permettre de fonctionner. S'arrêter sur le ressenti de l'émotion et la nommer témoigneront au jeune qu'il en est tenu compte et que toute sa personne est espectée. |
Note de contenu : |
Objectifs
Colère, joie, honte, dégout...toutes sortes d'émotions peuvent surgir dans un groupe. Provoquant une rupture dans le déroulement d'une rencontre, elles entravent ce qui est en train de se vivre. En général, ce sont les émotions négatives qui posent problème : pleurs et cris, gestes agressifs...tandis que l'exubérance est mieux supportée. |