Résumé :
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Des école de commerce enseigneraient un principe simple et sans appel : sur le marché, il y a les gagnants et les perdants. Selon cette maxime, l'individu ne porte aucune responsabilité : c'est "le système" qui oblige chacun à se battre pour réussir, quitte à écraser les plus faibles. Dans les pays pauvres, où les règlementations sont moins strictes et les garanties démocratiques moins solides, les multinationales justifient ainsi la corruption massive, le travail forcé, lé répression syndicale ou le soutien à des régimes criminels : "Si ce n'est pas moi, c'est l'autre qui prendra le marché". Cette logique a même poussé la compagnie pétrolière française ELF à financer les deux camps de la guerre civile au Congo-Brazzaville, qui a fait près de 10 000 victimes en 98-99.
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