Note générale :
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Demander à la théologie comment elle peut accompagner les sujets dans leur activité professionnelle en entreprise, c'est aussi chercher en quoi elle peut interroger la justice des institutions économiques et financières en faisant place à la critique sociale. L'article fait l'hypothèse qu'étudier la relation entre amour et justice dans l'entreprise offre de bons jalons pour une telle réflexion. Il présente d'abord cette relation au niveau individuel: l'accompagnement des sujets en vue d'une unification personnelle et d'un engagement professionnel fécond soulève le double enjeu de la justesse et de la relation à l'entreprise et de l'ouverture à une logique du don et de la gratuité de l'amour, à l'intérieur de la sphère économique. Cette interrogation relayée au niveau collectif et institutionnel, invite à regarder comment l'entreprise comme organisation peut mettre en œuvre une démarche à la fois éthique et supra-éthique. Dans un troisième temps, sont dégagées les implications de cette démarche pour une approche éthique et théologique visant la défaite des "structures de péché" et la réalisation de ce que nous nommons la "nouvelle économie du Royaume".
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