Note générale :
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La thèse de l'auteur met en évidence qu''un défi majeur de l'éthique actuelle consiste dans sa conception de l'identité d'acteur, c'est à dire dans sa croyance au sujet éthique. L'auteur démontre que la seule manière de dépasser un constructivisme de l'identité des sujets dans l'action éthique est de renouer avec une critique des croyances afférant à l'éveil de la subjectivisation éthique, à savoir la surpuissance d'une idée de la vie et la surdétermination par une vérité de soi. Pour ce faire, il entretient un dialogue critique entre les réflexions d'Agamben et de Lévitas qui, par rapport aux questions fondatrices d'une position sur la subjectivité éthique, se révèlent décisives et complémentaires.
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