Titre : | L'homme aux statues : Freud et la faute cachée du père |
Auteurs : | Marie Balmary, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Mention d'édition : | Nelle éd. |
Editeur : | Paris : Bernard Grasset Éditeur, 1997 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-246-07512-7 |
Format : | 299 p. / couv. ill. / 21 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 151 (Psychanalyse) |
Note de contenu : |
" Rebecca, ôte ta robe, tu n'es plus mariée ! " Cette allusion à une anecdote juive ponctue, en 1897, l'abandon par Freud de sa première théorie des névroses, la théorie de la séduction. C'est l'année de la mort de son père, Jakob Freud. Bientôt surgira une nouvelle hypothèse, le complexe d’Œdipe, renvoyant le névrosé à ses désirs coupables et garantissant que le père, à l'heure du Jugement, ne saurait être châtié comme séducteur.
Qui est Rebecca ? Dans la Biblie, la mère de Jacob. Dans le roman familial, une mystérieuse seconde épouse de Jakob Freud, disparue et dont l'existence demeurera cachée. Ce drame, Freud le rejouera en collectionnant les statues, comme Don Juan les femmes, allant jusqu'à les convier à sa table comme autant les Commandeurs... Mais en se tournant vers le mythe grec plutôt que vers la tradition biblique de la faute, Freud a-t-il véritablement innocenté le père ? Le destin d’Œdipe et la malédiction des Labdacides sont clairement liés, chez les Tragiques, au forfait de Laïos, père d’Œdipe. Et la langue grecque permet de renvoyer le "symbolique" qui "réunit au "diabolique" qui sépare, le "sumptoma" du malheur au "diaptoma" de la faute. Malgré Freud, l'éthique de la psychanalyse peut mener, au lieu d'enfouir la faute, à la porter au jour : "Tout ce qui est manifesté est lumière". |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
20,057 | 151 FRE2 BAL | Livre | Biblio diocésaine G. Bardy | Libre accès | Disponible |