Note de contenu :
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Il n'y a plus d'évidence aujourd'hui dans le lien noué entre foi et modernité ni de consensus humaniste. S'ajoute ce que le pape François appelle la "globalisation du paradigme technocratique" où dominent le pouvoir, la domination, le laisser faire, chacun restant son seul maître dans la confusion et la solitude. D'où la nécessité de reprendre à frais nouveaux la corrélation entre le message évangélique et l'existence humaine et redire le référentiel anthropologique de la foi chrétienne. Ce que fait l'auteure. La promesse faite par Dieu Père du "royaume des cieux" et de la "joie de l'évangile" s'inscrit dans un état de vivre qui consiste à aimer le Christ, à ne jamais reculer devant le don et le don de soi. Ce qui implique d'affirmer Dieu créateur, l'homme, être créé, étant image du Christ en se laissant habiter par son Esprit. Cette manière de penser humain, fait pour une vie de communion avec Dieu, les autres et tout le créé est une ressource aujourd'hui, d'autant plus qu'elle peut s'appuyer sur le terme "sortie" proposé par le pape François. Ce terme dit en effet une dynamique du don, une espérance, en référence à la figure biblique de l'exode et de l'exil et met ainsi en cause la manière dont notre culture semble vouloir enfermer l'existence humaine. Car l'humain se révèle homme en chemin, à l'image du Christ, en marche vers le promesse du Royaume.
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