Note de contenu :
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Au coeur de la société en crainte de souffrir, on a souvent reproché au christianisme une attitude doloriste, prônant la souffrance. Est-ce si vrai ? Et si ce ne l'est pas, la souffrance n'a-t-elle plus de "valeur", ne peut-elle plus être rédemptrice dans le sens où elle concernerait également le rapport de l'humain fragilisé par la maladie avec son Dieu ? A travers la notion de crise qu'elle suscite, l'expérience de l'agonie avec la possibilité d'y découvrir la présence de Dieu et l'engagement interhumain qu'elle permet, l'auteur restaure une dimension salutaire à la souffrance, la situant possiblement entre ciel et terre.
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