Titre : | Images du Christ : Des catacombes aux lendemains de l'iconoclasme |
Auteurs : | Jean-Michel Spieser, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Genève : Librairie Droz, 2015 |
Collection : | Titre courant, num. 57 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-600-00557-9 |
Format : | 546 p. / ill., couv. ill. en coul. / 19 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 8J (Histoire de l’Eglise, Art Religieux, Etudes par lieux) |
Catégories : |
[Descripteurs] Jesus Christ -- Art |
Note de contenu : |
Ouvrage assez difficile, très dense avec de très lourdes notes infraginales. Illustrations pas toujours très lisibles mais intéressantes. L'ouvrage nous conduit des nombreux balbutiements partant un peu dans des directions assez divergentes sur les murs de catacombes et des basiliques et sur les sarcophages au visage proposé sur l'icône du monastère du Sinaï, pas datée très surement (fin VIe début VIIe s ?) qui est la forme la plus aboutie que nous ayons conservée certainement par l'archétype.
Il distingue plusieurs étapes. Dans un premier temps un souci de se démarquer des dieux romains et des empereurs représentés avec des cheveux très courts et une barbe fournie. D'où le modèle d'un Christ adolescent, imberbe, avec une chevelure courte mais plus abondante que celle portée alors habituellement par les hommes de tous âges. Il ne sacrifie pas à la nudité des héros mais porte tunique et éventuellement manteau. On sent sans doute progressivement que ce modèle ne permet pas d'exprimer le maître que tout chrétien trouve en reconnaissant la divinité du Christ. Peu à peu, des cheveux longs peu bouclés et une barbe apparaissent, conduisant parfois à l'apparence d'un vieillard pouvant parfois évoquer aussi bien le Père que le Fils. C'est par une évolution de ce dernier modèle que l'on aboutit sans doute progressivement à la représentation offerte dans l'icône du monastère Sainte-Catherine du Sinaï. L'auteur insiste beaucoup sur la persistance durable du modèle adolescent tandis qu'apparaît ailleurs l'adulte barbu. Il note que la prévention première à représenter le Christ et les difficultés reconnues par les pères à le faire sont battues en brèche par l'injonction du canon 82 du concile dit « Quinisexte » ou encore « in Trullo », réuni sous la coupole de la salle du Palais impérial à Constantinople (692), qui faisant droit à l'attente des fidèles, interdit la représentation du Christ sous les traits allégoriques trop allusifs de l'agneau, exigeant que soient représentés «les traits humains du Christ notre Dieu». Quoique ce concile n'ait été reconnu que par certains papes et canonistes d'occident, il n'en demeure pas moins fondamental dans l'élaboration de la réflexion sur le sens et la portée des icônes/images, dont ceux représentant le Christ. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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88943 | 8J-00832 | Livre | Biblio diocésaine G. Bardy | Magasin | Disponible |