Note générale :
|
Dans un premier temps, Daniel Facérias met en perspective la place de l’art et de l’artiste, en montrant que le lien à la Beauté s’est dénoué au cours du temps. De l’art préhistorique, La Dame de Brassempouy, art pariétal, jusqu’aux oeuvres contemporaines, la création artistique témoigne d’un étiolement de plus en plus grand, d’un affadissement qui provient, pour l’auteur, d’un oubli de l’être. L’homme contemporain en arrive ainsi à profaner la Beauté, reçue comme don de Dieu.
L’auteur, artiste lui-même et chrétien engagé, invite ensuite le lecteur à remonter aux sources vives de la Beauté, à se mettre à l’écoute des grandes voix prophétiques, celles de David et de Moïse comme celles des troubadours, de Cézanne, de Van Gogh ou de Dali, pour retrouver la "Beauté qui sauve", ce hiéroglyphe du Verbe que tout être humain, quelle que soit sa culture, est à même de reconnaître.
|