Note générale :
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La chasse, activité ritualisée, violente et sanglante, suscite la méfiance de l’Église et le chasseur est souvent connoté négativement, car il doit déployer autant sinon plus de ruse, de force, voire d'animalité que la bête qu'il poursuit. Dans l'exégèse et dans l'art, les scènes de chasse sont généralement chargées d'un sens symbolique qui peut être analysé de façon négative ou positive suivant que l'on se place du côté du chasseur ou de la bête. Toutefois, la pratique cynégétique est rarement diabolisée car, au bout du compte, l'animal apeuré va conduire le chasseur agressif sur une voie qui lui était jusqu'alors inconnue, celle du divin et du salut. Le chasseur recouvre alors son humanité et se plie à la volonté de Dieu. Cependant, il peut aussi être l'image du Malin, entouré d'une meute hurlante qui, comme lui, tend ses pièges et darde ses flèches, entraînant la mort de l'âme humaine.
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