Titre : | Dossier: La fin des temps (2012) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Arts sacrés (N° 20, Novembre-décembre 2012) |
Article en page(s) : | p.34-69 |
Note générale : |
La peur de l'an Mil est-elle une invention d'historiens ? A l’approche de l'an 2000, il était de bon ton de le prétendre. Umberto Eco affirmait pourtant : "La pensée de la fin des temps est aujourd'hui plus caractéristique du monde laïque que du monde chrétien. Celui-ci fait de cette pensée un sujet de méditation et le monde laïque feint de l'ignorer, mais cette pensée le hante". Que la pensée postmoderne continue d'être hantée par l'Apocalypse a de quoi surprendre, mais c'est un fait. Comment mesurer la façon dont une idée hante l'imaginaire collectif ? L'art, une fois de plus, est vraiment "le meilleur témoignage...".
Pour l'époque actuelle, il convenait de trouver un art s'adressant à tous, de la même manière que les Jugements derniers du passé étaient visibles (et compréhensibles ?) par les foules. Le cinéma américain remplit ce rôle à merveille. Une œuvre présentée actuellement au Palais des Beaux-Arts de Lille, résume, en un gigantesque collage de séquences de films, cet imaginaire actuel hanté par la fin des temps : la vidéo Civilization de Marco Brambilla dont nous publions ici une image fixe en déroulé. Frère Philippe Markiewicz. |
Langues: | Français |