Titre : | L'art de soigner (2005) |
Auteurs : | Eric Vinson, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Prier (n° 269, Mars 2005) |
Article en page(s) : | p. 10-11 |
Langues: | Français |
Note de contenu : |
Docteur de l'Association Française d'Acupuncture (AFA) et universitaire, Gilles Andrès a écrit : Principes de la médecine selon la tradition, Gilles Andrès (Dervy).
Sa prière fondamentale, c'est la consultation. Une prière de contemplation, de don et d'écoute dans le silence. Telle est la démarche de Gilles Andès, médecin homéopathe et acupuncteur. Très tôt, je voulais être médecin de campagne ou prêtre. L'envie de donner, de servie : quelque chose de l'ordre de la "vocation", qui s'impose et qu'on ne peut expliquer...Issu d'une famille catholique aux confins du Massif Central, la spiritualité et l'universel m'ont d'ailleurs toujours attiré, tout comme la nature et le silence. La longue maladie - hélas fatale - de ma jeune soeur me marqua de même profondément, d'où chez moi un intense désir, de soulager, mais aussi un questionnement durable sur la mort et l'éternité. Dès la fin de l'adolescence, je percevais ainsi toutes les religions authentiques comme autant de "fils de lumière" menant au même Dieu. Et chez les Jésuites, j'allais à la messe quotidienne tout en me passionnant pour un ouvrage sur le "yoga chrétien". Mais c'est à Paris en 1974 que se joua mon existence avec la découverte de l'acupuncture chinoise, fondée sur la stimulation par piqûre de certains "points d'énergie" du corps. Avec cette médecine naturelle - me semble-t-il la plus solide par sa spiritualité et sa tradition - s'offrait une voie d'unification entre mon métier et ma quête intérieure. Et ce fil conducteur, je ne l'ai pas lâché. |