Titre : | Au feu de la Saint Jean (2001) |
Auteurs : | Marie Rouanet, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Prier (n° 232, Juin 2001) |
Article en page(s) : | p. 9 |
Langues: | Français |
Résumé : |
Il est bien légitime de fêter Jean-Le-Baptiste pour le solstice d'été, au plus haut, au plus clair de l'an, Jean fut celui qui le premier, tressaillit de joie à la rencontre de l'Enfant invisible. Plus tard, vêtut d'une peau de chameau et nourri de miel sauvage, pauvre et pur, il désigna l'ageneau, et nourri de miel sauvage, pauvre et pur, il désigna l'Agneau et promit le feu à la balle des épis comme à l'arbre stérile.
Dès les premières paroles du Baptise apparaît la dualité du feu présente dans tous les rites et religions qui accompagnent l'homme depuis l'aube de la Création. Qu'il s'agisse des hindous, des Indiens d'Amérique ou des Celtes, le feu est ce qui dévore, aussi ce qui illumine et féconde. Si il fait impitoyablement table rase, il est nécessaire à toute semence nouvelle, à toute construction, idée et naissance nouvelles. Il fallait bien le feu dans la pauvre tête des apôtres après tant d'événements incompréhensibles. Ensuite, ils purent donner un sens aux paroles du maître aimé, ils purent partir, remplis d'élan, pour annoncer le message. |