Résumé :
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L'accompagnant peut, parfois, quand il fait nuit, porter le faisceau de sa lampe sur ce qui entoure le groupe et lui-même, donner un éclairage, mais le choix du chemin à suivre ne lui appartient pas. Le groupe et lui-même cheminent côte à côte, et voilà qu'il se retrouvent en même temps dans un face à face confiant. Une certaine distance entre eux s'imposent paradoxalement pour permettre ce moment de rencontre, distance physique, arrêt, dans la marche, pour prendre le temps de s'écouter, recul intentionnel pour mieux se regarder ; tous ces gestes se retrouvent dans la posture de l'accompagnant.
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