Note de contenu :
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Riche de près de 300 pièces, la correspondance d’Alcuin, conseiller de Charlemagne et, à partir de 796, abbé de Saint-Martin de Tours, est sans équivalent à cette époque. Recueillie par son ami Arn, archevêque de Salzbourg, la première collection, comprenant vingt pièces, est ici éditée avec un nouveau texte critique et traduite pour la première fois en français. Datable de 799, c’est la seule qui ait été établie du vivant du maître d’œuvre de la réforme carolingienne.
Adressées à Arn, à des moines, à des élèves ou à d’anciens élèves, à Charlemagne lui-même ou à la reine Edilthrude, ces vingt lettres illustrent divers genres : consolation, précis exégétique, manuel pastoral, miroir du prince ou de l’évêque, et même « tombeau ». Le clerc anglo-saxon y fait la part belle à la Bible, à la poésie, tout en s’inspirant de Jérôme, d’Augustin, bien sûr, de Grégoire le Grand plus encore.
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